The Wheel of Fortune
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Meniere's is a debilitating chronic condition, charaterized by an irreversible loss of hearing, tinnitus, vertigo attacks that can throw you on the floor, and multiple physical and cognitive side manifestations of variable intensity . The vertigo crisis may happen in series, triggered by many possible factors (light, noise, warmth etc..). Their unpredictibility, and the fact that even familiar environments become aggressive generate a recurring anxiety, and impose radical changes in the way of life. The anxiety is amplified by the absence of perspectives as there is no known cure nor effective medicine, and by the fact that no one really understands what’s going for you.
Depression, social isolation and a high sense of aloness are common consequences. As for any chronic illnesses, one has to navigate through a complex loss and grieving process: the loss of physical integrity, of autonomy, an identity and a life narrative to rebuild, etc.
With Menière, life becomes subject to vagaries.
Every day draws a Wheel of Fortune.
It started for me one night in 2013, with no warning. With the outbreak of the disease, the questions of violence and absurdity entered an intimate plan. Instead of coping with those of the World, I now have to deal with those the illness creates on me, and reinvent myself to continue working, travelling, and run an acceptable social life. But that challenge has also pushed me to shift from intensity to slowness and stillness, and to affirm and appreciate the introvert dimension of my personality . |
Je
Cogné à la face du miroir
Broyé par la fulgurance du temps
Disparu
extrait de “Finisterre”
Sur le trottoir
Mes rides pour seuls crocs
Chaque pas est un poignard
Chaque refus un aveu
Les rires m’isolent
J’attends…
------
Je suis sourd
Et j’essaye d’écouter la vie
Elle hurle trop fort
Probablement
Pour que je l’entende vraiment
------
En exil au milieu de moi-même
Assis sur la lame du temps
La nuit envahit mes poumons
L’oubli m’a adopté
La mort m’a oublié
extrait de “j’habitais une seconde”
Le phare appelle inlassablement les étoiles
Le froid enlace le bruit d’une voiture
Sur le continent et mes épaules
La marée va me glacer les pieds
Les vagues se renouvellent au loin
Dans un chahut chuchoté
Ciel aveugle
Noyé dans l’infini
Doute du vent
A-t-on besoin d’un soleil ?
extrait de “mer”
Cogné à la face du miroir
Broyé par la fulgurance du temps
Disparu
extrait de “Finisterre”
Sur le trottoir
Mes rides pour seuls crocs
Chaque pas est un poignard
Chaque refus un aveu
Les rires m’isolent
J’attends…
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Je suis sourd
Et j’essaye d’écouter la vie
Elle hurle trop fort
Probablement
Pour que je l’entende vraiment
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En exil au milieu de moi-même
Assis sur la lame du temps
La nuit envahit mes poumons
L’oubli m’a adopté
La mort m’a oublié
extrait de “j’habitais une seconde”
Le phare appelle inlassablement les étoiles
Le froid enlace le bruit d’une voiture
Sur le continent et mes épaules
La marée va me glacer les pieds
Les vagues se renouvellent au loin
Dans un chahut chuchoté
Ciel aveugle
Noyé dans l’infini
Doute du vent
A-t-on besoin d’un soleil ?
extrait de “mer”